Archive for février, 2011

L’industrie des jeux en ligne se renouvelle

mercredi, février 23rd, 2011

La Saint-Valentin a apporté des nouvelles très intéressantes du marché des jeux. L’industrie est en continu mouvement et les grands acteurs font tout pour garder leur position et gagner encore plus de terrain. Voilà les dernières nouvelles:

PartyPoker arrive à une entente avec les casinos de Las Vegas

PartyPoker n’a plus été accessible aux joueurs des États-Unis depuis 2006, lorsque la société s’est retirée du marché après l’adoption de la loi prohibitive. Maintenant, l’entreprise semble être sur le chemin du retour, mais pas justement comme les joueurs de poker en ligne le voudraient.

La rumeur court que PartyGaming a signé un accord avec au moins un, voire deux sociétés de jeux des Etats-Unis, pour lui fournir un logiciel de poker une fois que le marché est réglementé. On dit que les sociétés en question sont Boyd Gaming, MGM, Las Vegas Sands et Caesars.

WSOP.fr obtient la licence française

Quelques jours après l’annonce que les WSOP Europe déménagent de Londres à Cannes, on apprend que WSOP.fr, le site officiel des WSOP en France, a reçu une licence de jeu, octroyé par l ‘ARJEL.

WSOP.fr est une co-entreprise entre Caesars Interactive Entertainment et le Groupe Lucien Barrière. Le site offrira des jeux de poker en argent réel, ainsi que des satellites WSOP pour des événements de Cannes et de Las Vegas.

L’événement de charité de Jen Harman Charity, au bénéfice des chiens

L’un des plus populaires événements de poker de charité – Jennifer Harman Celebrity Poker Tournament – aura lieu le 21 mai au Casino Resort Peppermill de Reno, Nevada.

L’événement comprend un tournoi à un  buy-in de 200 $ et le Throw Down, à 2,500$. Les deux tournois  bénéficient à  la SPCA Nevada et attirent de grands noms du poker: Howard Lederer, Andy Bloch, Daniel Negreanu, Scotty Nguyen, Annie Duke, Lacey Jones et Antonio Esfandiari.

Bwin et PartyGaming envisagent de vendre Ongame

jeudi, février 10th, 2011

A la suite de la fusion entre Bwin et PartyGaming, le réseau Ongame est en train de devenir un « excédent d’actifs » et sera probablement vendu en totalité. Une autre solution envisagée est d’inviter les partenaires stratégiques à y prendre une participation.

Un porte-parole de Bwin a confirmé que le réseau Ongame avait été inclus dans le prospectus de fusion comme l’un des actifs qui « ne sont plus nécessaires », étant prêt à être vendu afin de « générer des recettes qui peuvent être ensuite réinvesties ».

« Il y aura un excédent d’actif une fois que les plateformes seront unifiées, et cela peut être le poker. Bwin et Party ont des plateformes solides, et afin d’éviter les duplications, pas toutes les plateformes seront nécessaires », a dit-il.

« Ongame peut être reconditionné et offert à un potentiel acheteur. Les partenariats sont également envisageables, s’ils présentent de l’intérêt. Mais il n’y a pas de date limite pour la décision ».

Le porte-parole a également souligné que les sociétés n’étaient pas « pressées » à renoncer au réseau, et préféreraient peut-être d’attendre la réglementation des jeux en ligne aux États-Unis pour obtenir le meilleur prix possible et maximiser la valeur pour les actionnaires de la fusion.

« Nous croyons qu’il y a toujours une tendance à la réglementation aux États-Unis. Même si le Congrès n’est plus dominé par les démocrates, cela ne le rend pas différent, de notre point de vue.

Nous comprenons que les représentants de l’industrie du jeu américaine veulent que le poker en ligne soit réglementé, pour avoir accès à cette source de revenu. Les évolutions aux États-Unis susciteront l’intérêt dans ces actifs. Mais nous n’avons pas encore établi une date limite ferme, et nous allons examiner toutes les options. »

Bwin a acquis le réseau Ongame pour 474 M € en décembre 2005, mais a ensuite été forcé de déprécier la valeur de son acquisition après son départ des États-Unis en octobre 2006.

Le CEN propose des mesures pour le jeu responsable

mardi, février 8th, 2011

Le besoin de normes est évident dans de nombreuses industries, et ce besoin est plus évident dans le secteur du jeu en ligne. Les clients doivent s’assurer que leurs données confidentielles sont en sécurité et que leur argent est entre de bonnes mains.

L’Association européenne des jeux et paris est une organisation qui tente d’assurer un niveau de confiance et de sécurité qui est standardisé dans le monde des paris. Elle est là pour assurer un niveau élevé de protection des consommateurs et une conduite appropriée des opérateurs.

L’Association représente la plupart des grandes entreprises de jeu en ligne en Europe. Ses activités se concentrent sur la prévention du jeu chez les mineurs, la confidentialité des clients et la sécurité des opérations bancaires et des informations personnelles. L’EGBA vérifie l’équité des techniques marketing et garde un œil vigilant afin de détecter les comportements frauduleux et délictueux.

Le Comité européen de normalisation (CEN) est responsable de la publication des nouvelles mesures, rassemblées dans une liste d’attributs considérés comme les meilleures pratiques pour les entreprises offrant des services de jeu en ligne. Officiellement reconnu par l’Union Européenne, Le Comité européen de normalisation est l’un des trois seuls existant au sein de la juridiction européenne.

L’initiative « Responsible Remote Gambling Measures » a eu plus de  six cents souscripteurs. La forme finale a été approuvée par les membres de l’EGBA et les participants à l’enquête et elle est maintenant prête à être publiée.

John Ketchell, directeur de l’innovation au Le Comité européen de normalisation, a commenté: « Ce n’est qu’une première étape, en ce sens que la communauté sera prête à envisager des activités supplémentaires lorsque les parties prenantes seront prêtes, par exemple pour œuvrer à la création d’une norme européenne complète en temps voulu ».

Le marché français des jeux est examiné par l’Autorité de la Concurrence

vendredi, février 4th, 2011

L’Autorité de la Concurrence a publié le 21 janvier 2011 un avis dans lequel elle signale des préoccupations au sujet des potentiels avantages accordés aux anciens monopoles depuis l’ouverture du marché réglementé français.

L’avis vient en réponse aux questions soulevées par l’Association Européenne des Jeux et Paris l’an dernier.

L’Autorité a conclu que des mesures devaient être prises «pour éviter toute distorsion de concurrence entre les anciens monopoles et les nouveaux entrants. »

Elle a pris note du fait que le Pari Mutuel Urbain (PMU) et La Française des Jeux (FDJ) profitent encore des avantages de leur statut d’anciens monopoles. L’Autorité a suggéré une séparation de leurs activités dans les points de vente physique et leurs opérations en ligne.

Depuis que le marché français des paris en ligne a été ouverte à la concurrence en mai 2010, l’ARJEL a octroyé des licences à 19 opérateurs (y compris les ex-monopoles), leur permettant de fournir des paris sportifs et des paris sur les courses de chevaux, ou les deux. Cependant la FDJ et le PMU ont gardé une forte présence dans le monde des paris, où ils ont détenu le monopole des paris sportifs et respectivement, des courses de chevaux.

L’autorité de la Concurrence est également préoccupée que les deux anciens monopoles ont un avantage injuste par rapport aux nouveaux entrants sur le marché. Ils ont de consistantes bases de clients pré-régulation, qui les ont aidés à augmenter leurs bases en ligne après la régulation.

«La disponibilité des points de ventes terrestres de PMU et FDJ à développer leurs activités en ligne à des conditions préférentielles, pourrait conduire à une distorsion au détriment des autres opérateurs qui n’ont pas une telle opportunité ».

«La séparation juridique et opérationnelle des activités menées sous la forme d’un monopole (hors ligne) et les zones soumises à la concurrence (en ligne) … constituent l’une des voies de recours généralement préconisées par les autorités antitrust afin d’éviter les subventions croisées abusives. La séparation comptable imposée par l’article 25 de la loi du 12 mai 2010 ne répond pas entièrement à la nécessité de prévenir ce risque ».

Il est également important à savoir si les licences chères empêcheraient les nouveaux opérateurs d’entrer sur le marché, donnant ainsi un avantage indu aux anciens monopoles déjà en place.

En effet, il a été suggéré que l’ARJEL devrait établir des lignes directrices pour fixer les termes des accords entre les opérateurs et les organisateurs de manifestations sportives. Cependant, l’Autorité a été prête à admettre que « entre les opérateurs de paris sportifs en ligne une réelle concurrence semble émerger ».

Bien que non contraignant, l’avis devrait aider les opérateurs qui souhaitent contester le cadre juridique existant, et ARJEL est appelée à prendre note de cet avis et décider si le statu quo devrait être maintenu.