Archive for avril, 2011

32Red conclut un accord avec Cantor Gaming

lundi, avril 11th, 2011

32Red Plc, le groupe de jeu en ligne cotée en bourse, a annoncé la conclusion d’un accord en marque blanche avec Cantor Gaming and Wagering Limited.

Aux termes de l’accord, Cantor Gaming fournira à 32Red un service de paris à cote fixe, qui sera accessible à partir de la page d’accueil du casino.

Cela signifie qu’au-delà de l’excellente collection de 450 jeux de casino en ligne disponibles dans le Casino 32Red, les joueurs pourront également profiter d’une plate-forme de paris à cote fixe.

Lee Amatis, chef de la direction de Cantor Wagering and Gaming, a déclaré: « Nous sommes extrêmement heureux de nous associer à 32Red, l’un des principaux participants du marché, qui dispose d’une large gamme de jeux en ligne et de vastes connaissances et expériences dans le secteur des jeux en ligne. »

Amatis a déclaré aussi que cet accord était une preuve de « la demande croissante pour les paris à cotes fixes. »

Des contrats similaires ont été conclus entre Cantor Gaminget d’autres grands noms de l’industrie du jeu, y compris Ladbrokes et Party Gaming.

Gaming Cantor est une filiale du groupe Cantor Fitzgerald, qui a plus de 65 ans d’expérience dans la fourniture de services financiers.

32Red Plc, le groupe coté à la Bourse de Londres, a reçu de  nombreux prix au fil des ans, le plus prestigieux étant celui du Casino de la Décennie en 2010.

32Red est autorisée et réglementée à Gibraltar et son fournisseur de jeux est Microgaming.

Unibet atermoie son entrée en France

vendredi, avril 1st, 2011

Le chef d’Unibet Henrik Tjarnstrom a fustigé la décision du gouvernement français de ne pas réformer le système d’imposition des jeux cette année. Cela confirme la décision de la compagnie de retarder encore sa rentrée en France.

Le ministre du Budget François Barroin a récemment annoncé qu’il n’y aurait pas de révision des taux d’imposition avant les élections de mai 2012.

Tjarnstrom, dont l’entreprise ne mène pas encore d’opérations en France, malgré avoir reçu une licence pour le poker, les paris sportifs et les courses de chevaux, a commenté: « Comme nous l’avons dit en février dans la communication autour de notre 4ème trimestre, nous demandons des licences basées sur la rentabilité, et la France ne semble pas le bon choix. Nous avons beaucoup de choses auxquelles nous pouvons consacrer nos ressources, et à moins que les termes et les conditions ne s’améliorent en France, nous ne pouvons pas y faire de l’argent. L’ouverture semble un échec. »

« Nous avons la licence, il s’agit maintenant d’allouer des ressources de  développement à notre lancement là-bas. Nous avons dit dans notre mise à jour de février que ce serait à la fin du 2ème trimestre, mais on devra l’atermoyer encore plus ».

Les opérateurs privés en ligne tels que BetClic Everest, Bwin, Zeturf et Chiligaming ont toujours fait valoir que le régime fiscal actuel ne permet pas de réaliser un bénéfice et de faire une offre assez compétitive pour ramener les joueurs dans le régime réglementé.

Le 22 mars, l’organisme représentant les opérateurs français, L’Association Française du Jeu en Ligne (AFJEL), a annoncé sa création, remplaçant l’AFOJEL. Il a de plus informé qu’il chercherait à demander un examen du cadre réglementaire et à accélérer les changements nécessaires « pour donner une chance au marché légal. »

Nicolas Béraud, président BetClic Everest et AFJEL, a déclaré le 22 mars que l’organisme avait « proposé trois actions pour rendre l’offre légale plus attractive et compétitive pour les joueurs »:

– remplacer la taxe sur le chiffre d’affaires par un impôt sur les bénéfices bruts;

– réglementer les casinos en ligne;

– séparer les activités et les marques en ligne et hors ligne; cette dernière proposition vise à permettre aux opérateurs privés de concourir sur une base équitable avec les anciens monopoles du PMU et FDJ.

En janvier, la Commission européenne a exprimé de « sérieux doutes » que le régime fiscal, combiné avec le monopole et le taux d’imposition plus bas sur les offres des casinos terrestres du PMU, était compatible avec le droit communautaire. La Commission de la concurrence a également exprimé des préoccupations semblables quant à ce qui équivaut aux aides d’Etat pour le principal opérateur de paris hippiques du pays.